Bientôt l'été, la chaleur, le soleil... et si on parlait des fourmis?!
Et oui, l'été arrive (même si on ne le remarque pas vraiment...)! La saison des vacances, du soleil, de la chaleur... mais aussi des fourmis!
Et si nous parlions un peu de nos amies?
Je vous propose de découvrir ces petits êtres fascinants par leurs caractéristiques spécifiques.
Quel exemple pour nous tous!
La fourmi, apparemment sans force et d’une grande fragilité, a réussi à subsister à travers les temps grâce à sa prodigieuse capacité de communication. En effet, la fourmi utilise de nombreux et complexes moyens de communication. Ces systèmes complexes sont tactiles, chimiques et auditifs. Pour éviter que l’espèce commette des erreurs qui mettraient sa survie en danger, la fourmi développe un complexe d’interférences très perfectionné.
Quelques signaux d’alarme par production de substances chimiques ont pu être décryptés, mais les chercheurs ne peuvent toujours pas prédire où une ouvrière va se diriger dans les dix minutes à venir face à de la nourriture diversifiée.
Par contre, quand une fourmi a trouvé une nourriture qui lui convient, en dix minutes elle informe une foule de congénères !
Effectivement il n’y a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, mais elles le sont toutes les unes pour les autres. Aucune ne garde les informations pour elle-même.
Tout est restitué pour le bien du groupe !
La transmission de la nourriture est aussi intéressante: la fourmi stocke toute sa nourriture dans un jabot social, une sorte de sac à dos, séparé de son estomac. Cette nourriture est dégurgitée en actionnant des muscles particuliers. Cela se passe sous terre entre deux ouvrières. La solliciteuse tambourine la tête de sa congénère donneuse et celle-ci place ses antennes en arrière en signe d’acceptation. Ainsi on transfert la nourriture pour le temps où on ne pourra plus sortir.
Cette prudence a fait dire à La Fontaine que la fourmi n’est pas prêteuse… à tort...
Quand la fourmi doit se défendre, elle projette le contenu de sa glande à poison, mandibules bien ouvertes, et antennes agressives…
Gare au jet d’acide formique, concentré à plus de 50% !
Mêlée à d’autres substances, l’émission déclenche aussitôt un état d’alerte générale dans la fourmilière. Quand la fourmi est en danger, elle martèle le sol avec sa tête pour prévenir les copines. (3 coups selon les observations) Ainsi tout le monde est prévenu rapidement et on se passe le mot.
Mais comment font-elle pour se reconnaître ?!
Quand deux fourmis se rencontrent, on sait qu’elles peuvent se reconnaître et « parler » à toute vitesse, grâce à leurs antennes, chacune disposant d’un potentiel de plus de cent mille récepteurs. Une nouvelle clé de lecture est apparue aux chercheurs: un individu peut dire: «Attention, je cherche de la nourriture» ou encore «je suis jeune, j’ai besoin d’informations» par des substances chimiques à la surface de son corps, qui seraient liées à l’âge ou à l’activité.
Certaines espèces reconnaissent les différents stades des individus simplement à l‘habit, comme nous le pourrions, nous, êtres humains. Nous aurions pu poursuivre encore longtemps sur le cas des fourmis, mais que pouvons-nous tirer comme instruction ?
Sur un plan humain, nous non plus, ne devrions-nous avoir aucun capitaine, secrétaire ou maître ?
Qu’adviendrait-il si les fourmis avaient des rivalités entre elles ?
Peut-être faut-il apprendre, comme les fourmis, à nous reconnaître pour mieux nous connaître ?